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Les différents types de courses

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Retrouvez la description des différents types de courses hippiques qui existent.


Les courses au trot

Nous entrons, avec le trot, dans une phase plus technique du guide. Les courses hippiques ne sont pas seulement une question de passion, elles sont avant tout un sport, impliquant une grande technicité. L'hippisme est un monde complexe, avec ses règles spécifiques à chaque discipline et ses défis techniques. Nous allons tenter d’éclaircir ces points afin que votre immersion dans le monde du turf soit la meilleure possible.


Le trot reste très populaire, la France étant le deuxième pays au monde organisateur de courses au trot, après les États-Unis, et l'un des rares avec la Belgique et la Suède, à organiser des courses au trot monté. Le trot est une allure difficile à maintenir à grande vitesse pour le cheval, comme l'a souligné Ephrem Houël : « Plus diligent que le pas, moins rapide que le galop, le trot mérite à tous égards de fixer l’attention. » La principale difficulté est d’empêcher le cheval de se mettre au galop, ce qui peut entraîner sa disqualification immédiate, nécessitant des astuces pour « régler » le cheval comme une formule 1.


Le trotteur

Contrairement à la course de galop, ici, c’est le cheval qui vole la vedette à son jockey. La carrière des trotteurs est plus longue (de 2 à 10 ans en France) que celle des galopeurs (de 2 à 4 ans). Le trotteur peut devenir un vrai compétiteur dès l’âge de deux ans. Il mesure en moyenne entre 1,60 m et 1,70 m au garrot. Le Trotteur Français, issu de croisements entre pur-sang anglais et chevaux de demi-sang, est un athlète de demi-fond aux caractéristiques particulières. C’est un animal exceptionnel : puissant, robuste, polyvalent, alliant des qualités de vitesse et d’équilibre. Il dispute des épreuves sur des distances allant de 1 609 m à 4 150 m. Le trotteur possède une spécificité unique au monde : celle de pouvoir courir aussi bien à l’attelé qu’au trot monté. Ce cheval est fort et peut porter un cavalier pesant plus de 75 kg.


Chaque cheval destiné au trot doit passer une épreuve de qualification. Ce test d’aptitude se déroule comme une course, sur une distance de 2 000 m, où l’aspirant trotteur est chronométré. Seuls 40% des chevaux sont qualifiés.


La course au trot attelé

Trot attelé Turf Pronos

Le conducteur d’attelage, appelé « driver », est assis sur un sulky, sorte de voiture à deux roues. Cet attelage léger comprend deux brancards fixés sur les flancs du cheval. Il existe deux types de départ pour cette course :


Le départ à l’autostart : une voiture possédant des ailes, derrière lesquelles les chevaux se placent. La voiture accélère et le départ est donné quand les ailes se rabattent.

Le départ volté : technique française où les drivers partent de manière synchronisée, perpendiculaires à la piste. Les chevaux effectuent une volte et se lancent sans place déterminée à l'avance.

Les distances requises dans ce genre de courses varient entre 1 600 m et 4 100 m, avec une distance moyenne de 2 100 m à 2 800 m. L’allure caractéristique du trot attelé est marquée par la symétrie des mouvements des pattes du cheval. Tout l’art de cette course est de trotter le plus vite possible sans galoper.


Les grands rendez-vous du trot en France sont le Grand Prix d’Amérique en janvier, ainsi que les Prix de Washington, de France, de Paris et de l’Atlantique. À l’international, l’Elitloppet en Suède et l’Hambletonian aux États-Unis sont des courses majeures.


La course au trot monté

Trot monté Turf Pronos

Dans cette forme de course, le cavalier est appelé « jockey » et non plus « driver ». Cette discipline reste rare, sauf en France et en Belgique. Le cavalier est assis en position de « monte traditionnelle » et colle son corps près de la tête du cheval. Pour une monte dite « en avant », le poids du corps se porte vers les épaules et l’encolure du cheval. Comme pour l’attelé, le but est d’arriver le premier sans galoper. Les courses de ce type se courent sur des distances allant de 1 800 m à 3 000 m. Le Prix de Cornulier, qui se déroule chaque troisième dimanche de janvier, est le prix vedette de cette discipline. D’autres courses notables incluent les Prix de Normandie, de Vincennes, et le Prix du Président de la République en juin.


La course au galop ou dite « plate »

Courses chevaux Galop Turf Pronos

Il s’agit d’une course impressionnante pour sa sportivité et surtout, pour sa vitesse. Le galop est une allure dissymétrique, basculée, en trois temps inégaux. La seule contrainte de cette épreuve, puisque c’est une allure naturelle pour le cheval, est le poids du jockey, ce qui rend la « pesée » capitale. Le jockey monte en équilibre, avec des étriers courts, et se penche en avant, collé à l’encolure du cheval. Les places sont attribuées par tirage au sort : le numéro 1 est avantagé car il est à la corde, tandis que le numéro 18 aura des virages plus amples. Les courses de galop se courent sur des distances de 1 600 m à 4 000 m. Le départ se fait des stalles, des « boîtes » dont les portes s’ouvrent automatiquement au signal de départ.


Les courses « à conditions », comme les courses à handicap et les courses à réclamer, pimentent la discipline.


Le galopeur

Le cheval spécialiste du plat, le pur-sang, est un animal fragile malgré sa puissance. Les pur-sang anglais, les chevaux les plus rapides au monde, sont taillés pour la vitesse et peuvent parfois dépasser les 60 km/h. Ils possèdent des membres fins, des jambes musculeuses, et une tête noble et fine. La lignée est très importante dans le monde du plat, car les performances des chevaux sont souvent liées à un mélange d’excellence génétique.


Les prix les plus renommés sont le Prix de l’Arc de Triomphe en octobre, la Dubaï World Cup Night en mars, le Prix du Jockey Club en juin, le Prix de Diane, et l’Irish Derby en Irlande en juin. Les États-Unis, le Japon, et les Émirats arabes sont connus pour organiser des courses exceptionnelles. La discipline gagne en popularité grâce au « Défi du Galop », qui vise à développer certains grands prix de province en plat.


La course à obstacles


Mêlant rapidité et adresse, cette discipline mérite toute l’attention des turfistes. Les courses à obstacles combinent l’athlétisme du cheval, l’harmonie avec le cavalier et un sens certain de la rapidité. Ce type de course réserve souvent des surprises et des moments spectaculaires, rendant cette expérience unique.


Ces courses, qui se déroulent au galop, commencent par un départ derrière des élastiques. Les chevaux doivent sauter divers types d’obstacles, parcourant des distances plus longues que les autres courses, ce qui nécessite à la fois endurance et vitesse de pointe. Par exemple, le Prix Anjou-Loire Challenge atteint 7 300 m ! Les obstacles varient, divisant cette discipline en trois sous-catégories.


La course de haies

Course de haies Turf Pronos

Elle se caractérise par des obstacles de taille relativement modeste, des buissons de 1,10 m, sur des distances de 3 000 m à 5 000 m, avec une moyenne de 3 500 m à 3 900 m. Le parcours implique au moins sept haies.


Le Steeple-Chase

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Originaire d'Angleterre, le steeple-chase signifie littéralement « course au clocher ». Les cavaliers devaient relier un village à un autre en franchissant divers obstacles naturels. Aujourd’hui, cette course est une discipline distincte avec des obstacles variés et plus hauts, exigeant endurance et réactivité du cheval. Les distances minimales sont de 3 000 m, avec une moyenne de 4 300 m à 4 400 m, et certaines courses atteignent plus de 5 000 m, incluant au moins huit obstacles spécifiques comme la banquette, le Bull finch, la douve, et le Rail ditch and fence.


Les grandes compétitions de cette discipline sont le Grand Steeple-chase de Paris en mai, le Grand National de Liverpool et le Nakayama Grand Jump au Japon.


Le Cross-country

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Cette discipline spectaculaire implique des parcours avec un maximum d’obstacles naturels. Contrairement au steeple, le tracé du parcours s’adapte à la nature. La variété et l’imprévisibilité des obstacles rendent cette course risquée pour le jockey et le cheval. Les obstacles peuvent être fixes comme des fossés, haies, murs en pierre, ou mobiles comme des bancs, bateaux ou caissons de haies. Les distances peuvent atteindre 7 300 m avec environ 48 obstacles. Le Grand Prix d’Anjou Loire Challenge du Lion-d’Angers est la course la plus réputée de cette discipline.

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